LES FAITS
Le nombre de personnes vivant avec le VIH en Ontario a augmenté, au cours de la dernière décennie. Cela est une conséquence de l’amélioration des traitements contre le VIH, de l’espérance de vie plus longue, de la migration de personnes en Ontario, de même que de nouveaux cas diagnostiqués.
LIMITES DES DONNÉES
Dans les données collectées lors du dépistage du VIH, on avait l’habitude d’exclure les personnes trans, bispirituelles et non binaires. Ces personnes ne sont pas représentées ici, mais des recherches ont démontré que les femmes trans et les personnes non binaires, bispirituelles et de genres divers sont particulièrement touchées par le VIH. Les données qui tiennent compte des expériences de ces communautés deviennent plus inclusives depuis l’amélioration de la collecte des données en 2018.
NOTE:
En raison de la pandémie de COVID-19, il y a eu une diminution de 23 % des tests de dépistage du VIH, ce qui a peut-être manqué certains nouveaux diagnostics qui auraient autrement été signalés. Par conséquent, les nouvelles données de 2020 doivent être prises avec prudence. Pour en savoir plus sur la façon d'interpréter les données de 2020, veuillez consulter le blog d'OHESI Impact of COVID-19 Pandemic on HIV Testing and Diagnoses in Ontario at ohesi.ca
Source link: https://www.ohesi.ca/a-snapshot-of-hiv-diagnoses-and-the-hiv-care-cascade-among-women-in-ontario/
WHAI & GENDER INCLUSION
L’IFVS cherche à prendre en compte les expériences et à amplifier les voix des personnes confrontées à la discrimination et à l’exclusion structurelles – des facteurs qui influencent le risque de contracter le VIH et les résultats de santé des personnes vivant avec le VIH. Par conséquent, notre travail concerne l’engagement des femmes cis et trans, des personnes bispirituelles et des personnes fems non binaires qui vivent avec le VIH, qui sont africaines, caraïbéennes et noires (ACN), Autochtones ou nouvelles arrivantes, qui utilisent des drogues ou d’autres substances, ont vécu des expériences de violence et/ou sont incarcérées ou l’ont déjà été. Parmi ces communautés, nous travaillons auprès de personnes enceintes ou parents ayant divers degrés de capacité – allant de jeunes adultes jusqu’aux personnes âgées.
Tout au long de ce document, le terme « femmes » est écrit en couleur pour souligner l’importance de prioriser les communautés de femmes confrontées à des facteurs de risque structurels disproportionnés pour le VIH, et de concentrer nos efforts sur elles; le fait que le genre n’est pas binaire; et la nécessité de voir à l’inclusion des personnes trans, bispirituelles et fems non binaires dans le travail de l’IFVS.
LES FEMMES ET LES NOUVEAUX DIAGNOSTICS DE VIH EN ONTARIO
44,4%
En 2020, 44,4 % des femmes qui ont reçu un diagnostic d’infection au VIH pour la première fois étaient noires.
En 2020, 13 % des femmes qui ont reçu un diagnostic d’infection au VIH pour la première fois étaient autochtones.
Les femmes trans sont 10 fois plus susceptibles que l’ensemble des personnes de l’Ontario de déclarer avoir été diagnostiquées d’une infection au VIH.
25 % des nouveaux diagnostics de VIH chez des femmes en 2020 ont été attribués à l’injection de drogues, comparativement à 8,2 % parmi les hommes.
ZOOM SUR DES EXPÉRIENCES DE FEMMES
« Le VIH affecte chaque personne de façon unique. Mais notre place sociale et notre identité augmentent les risques pour certaines femmes. La discrimination, le racisme et la pauvreté sont des réalités structurelles qui affectent les personnes fems dans nos communautés. »
– Témoignage d’expérience communautaire de l’Ontario
Ressources utiles
Réclamer notre pouvoir et notre place : le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
Le rapport sommaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
Les femmes et le VIH en Ontario: une trousse d’introduction
Une trousse d’introduction de l’IFVS sur le VIH et les déterminants sociaux de la santé chez les femmes en Ontario. Mis à jour 2023.